Simone Veil Non aux avortements clandestins !

Simone Veil  Non aux avortements clandestins !

agrandir l'image
Maria POBLETE
Simone Veil Non aux avortements clandestins !
Dès 12 ans


Lorsque Simone Veil devient ministre de la Santé en 1974, elle est décidée à faire changer la situation des femmes qui avortent dans la clandestinité, sans hygiène et souvent au prix de conséquences irréversibles pour leur santé. En 1972, le procès de Bobigny, où l’avocate Gisèle Halimi a défendu une jeune fille ayant avorté à la suite d’un viol, avec l’aide de sa mère, a porté le débat sur la place publique. Il avait été précédé en 1971 du “Manifeste des 343 salopes” qui, au risque d’être poursuivies, avaient déclaré publiquement s’être fait avorter. Simone Veil est convaincue qu’il faut modifier la loi et permettre à toute femme qui le souhaite de subir un avortement dans des conditions décentes. Le combat n’est pas facile : elle doit affronter une forte opposition, chez les députés de la majorité comme dans les associations catholiques. Mais elle est déterminée et la loi est promulguée le 17 janvier 1975.


Née en 1964 au Chili, MARIA POBLETE est journaliste. Elle est arrivée en France à l’âge de neuf ans, peu après le coup d’Etat du Général Pinochet, et en garde une incandescente révolte intérieure. Après de nombreuses collaborations à des radios nationales françaises (France Info, Radio France Internationale, Europe n° 1) pour lesquelles elle a couvert l’actualité latino-américaine, elle s’est spécialisée dans les sujets de société. Elle travaille pour des magazines grand public et pour des publications spécialisées dans l'enfance, la famille et l'éducation (L'Étudiant, Marie-Claire Enfants...) Elle sait mieux que personne écouter et restituer la parole des gens qu’elle rencontre.

Chez Actes Sud jeunesse, elle est l’autrice dans la collection “Ceux qui ont dit non” de Lucie Aubrac : “Non au nazisme”, Simone Veil : “Non aux avortements clandestins”, Célestin Freinet : “Non à l’ennui à l’école”, Nadia Murad : "Non à l'esclavage sexuel" ainsi que co-autrice de Non à l’intolérance, Non à l’indifférence et Non à l’individualisme.

Son ouvrage, La dictature nous avait jetés là (Actes Sud jeunesse, 2018) est un un récit poignant sur la dictature et l’exil forcé d’une famille chilienne à travers les yeux d’une petite fille, Maria.

En 2022, elle publie Il y a ce que je suis qui retrace le parcours difficile de Malik Soarès, abandonné par ses parents alors qu’il n’était encore qu’un bébé, et qui restera en famille d’accueil jusqu’à sa majorité.

Et en 2024, Tu peux en sortir ! Anorexie, boulimie, etc., un documentaire pour aider les jeunes victimes de troubles d'alimentation et Djaïli Amadou Amal, non aux mariages forcés.

 

Photo © Florence Levillain



titretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitre