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Pablo Neruda : "Non à l'humanité naufragée"

Pablo Neruda :

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Bruno DOUCEY
François ROCA (Illustrateur)
Murielle SZAC (Directeur de collection)
Pablo Neruda : "Non à l'humanité naufragée"
Dès 12 ans


"La plus grande fierté de sa vie."
Le poète chilien Pablo Neruda, magistral écrivain, prix Nobel de littérature, condamné à l’exil politique, parlait ainsi du Winnipeg, ce bateau grâce auquel il accomplit le sauvetage de milliers de réfugiés espagnols. Une aventure étonnante et méconnue qui résonne de manière brûlante avec notre actualité.

 

1949 : un homme en fuite tente de traverser la redoutable cordillère des Andes pour échapper à la prison. S’il veut quitter son pays, le Chili, pour passer en Argentine, c’est dans l’espoir de se mettre à l’abri en Europe. Cet homme n’est pas un repris de justice mais un opposant politique et l’un des écrivains chiliens les plus fameux au monde. Pendant que Pablo Neruda franchit ces cols enneigés, il pense à tous ceux qui ont, comme lui, mis un jour leur vie dans un baluchon d’exil. Le voilà propulsé dix ans en arrière, en août 1939, aux côtés des familles de réfugiés espagnols obligés de fuir les bombardements et la guerre civile. Contre vents et marées, il parvient à affréter un cargo réaménagé en urgence, le Winnipeg, avec à son bord 2 500 réfugiés, en partance pour le Chili. Ce double exil et cet humanisme vibrant s’invitent au fil des pages de ce récit en un inoubliable message d'espérance.
L’insoutenable réalité contemporaine des bateaux chargés de réfugiés, rejetés par tous, a donné à Bruno Doucey le désir de faire revivre l’aventure exemplaire du Winnipeg de Neruda. Il connaît bien la force des poètes capables de transformer leur indignation en actes.


BRUNO DOUCEY, né en 1961 dans le Jura, est poète, éditeur de poètes, mais aussi romancier et essayiste. Après avoir dirigé les éditions Seghers, il a créé en 2010 sa propre maison qui porte son nom. Il voue régulièrement sa plume au destin des poètes qu’on assassine. Il consacre d’abord un roman au chanteur chilien Victor Jara, tué par les sbires de Pinochet (Victor Jara : “Non à la dictature”), puis à Lorca, tombé sous les balles franquistes (Federico García Lorca : “Non au franquisme”) et à Lounès Matoub, chanteur originaire de Kabylie assassiné en 1998 (Lounès Matoub "Non aux fous de dieu") tous trois dans la collection “Ceux qui ont dit non” dirigée par Murielle Szac. Il redonne vie à la jeune résistante juive Marianne Cohn, assassinée par les nazis (Si tu parles, Marianne, Elytis), avant de se glisser dans la peau de Max Jacob (Le Carnet retrouvé de monsieur Max, Éd. B. Doucey). Son dernier recueil, Ceux qui se taisent (Éd. B. Doucey), donnait déjà la parole à une mère dont le fils était tombé dans l’intégrisme.



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