Gustave Courbet : non au conformisme

Gustave Courbet : non au conformisme

agrandir l'image
Murielle SZAC
Bruno DOUCEY
Maria POBLETE
Elsa SOLAL
François ROCA (Illustrateur)
Murielle SZAC (Directeur de collection)
Gustave Courbet : non au conformisme
Dès 12 ans


En refusant de se plier aux injonctions de l’art académique et aux goûts conventionnels d’une bourgeoisie étriquée, Gustave Courbet s’est construit un destin hors norme et a révolutionné la peinture.

 

Juin 1873. Gustave Courbet s’apprête à prendre le chemin de l’exil vers la Suisse et rumine sa rage. Cet artiste peintre réputé est un colosse qui ne plie jamais l’échine. Un insoumis qui porte haut et fort depuis toujours une vision de la peinture progressiste et naturaliste, une furie de peindre le réel, la beauté des paysages et des visages, la carnation des corps et la palpitation de la vie, loin des codes imposés et des carcans académiques. Mais son engagement politique aux côtés des communards lui coûte cher : le voici obligé de fuir pour échapper à la prison et à la ruine. Au cours de ce dernier voyage, il revisite sa vie, revoit ses actes qui ont scandalisé les bourgeois et revendique son anticonformisme d’avant-garde.

 

 

Ouvrage édité en partenariat avec le Département du Doubs, dans le cadre des festivités du Bicentenaire de la naissance de Gustave Courbet.

 

 

  


Née en 1964 à Lyon, Murielle Szac est autrice, éditrice et directrice de collection. Après avoir été journaliste politique à l'hebdomadaire L'Événement du jeudi, elle a été réalisatrice de documentaires, puis rédactrice en chef de plusieurs magazines chez Bayard. Elle a publié une vingtaine de livres dont la célèbre série des feuilletons de la mythologie grecque en 100 épisodes : Le Feuilleton d'Hermès, Le Feuilleton d’Ulysse, Le Feuilleton de Thésée et Le Feuilleton d’Artémis (Bayard). En 2008, elle crée la collection "Ceux qui ont dit Non" chez Actes Sud junior, qu’elle dirige depuis. Elle est aussi directrice des collections Poés’histoires, Poés'idéal et Sur le fil aux Éditions Bruno Doucey, une maison d'édition de poésie qu'elle a contribué à fonder avec son compagnon. En 2021, les Éditions Bruno Doucey publient son livre Immenses sont leurs ailes, un long poème narratif qui fait écho aux portraits d’enfants syriens dessinés par l’artiste Nathalie Novi et obtient le prestigieux Bologna Ragazzi Award de poésie de la foire internationale du livre jeunesse de Bologne Son premier roman destiné au public adulte, Eleftheria, est paru en août 2022 aux éditions Emmanuelle Collas.



BRUNO DOUCEY, né en 1961 dans le Jura, est poète, éditeur de poètes, mais aussi romancier et essayiste. Après avoir dirigé les éditions Seghers, il a créé en 2010 sa propre maison qui porte son nom. Il voue régulièrement sa plume au destin des poètes qu’on assassine. Il consacre d’abord un roman au chanteur chilien Victor Jara, tué par les sbires de Pinochet (Victor Jara : “Non à la dictature”), puis à Lorca, tombé sous les balles franquistes (Federico García Lorca : “Non au franquisme”) et à Lounès Matoub, chanteur originaire de Kabylie assassiné en 1998 (Lounès Matoub "Non aux fous de dieu") tous trois dans la collection “Ceux qui ont dit non” dirigée par Murielle Szac. Il redonne vie à la jeune résistante juive Marianne Cohn, assassinée par les nazis (Si tu parles, Marianne, Elytis), avant de se glisser dans la peau de Max Jacob (Le Carnet retrouvé de monsieur Max, Éd. B. Doucey). Son dernier recueil, Ceux qui se taisent (Éd. B. Doucey), donnait déjà la parole à une mère dont le fils était tombé dans l’intégrisme.



Née en 1964 au Chili, MARIA POBLETE est journaliste. Elle est arrivée en France à l’âge de neuf ans, peu après le coup d’Etat du Général Pinochet, et en garde une incandescente révolte intérieure. Après de nombreuses collaborations à des radios nationales françaises (France Info, Radio France Internationale, Europe n° 1) pour lesquelles elle a couvert l’actualité latino-américaine, elle s’est spécialisée dans les sujets de société. Elle travaille pour des magazines grand public et pour des publications spécialisées dans l'enfance, la famille et l'éducation (L'Étudiant, Marie-Claire Enfants...) Elle sait mieux que personne écouter et restituer la parole des gens qu’elle rencontre.

Chez Actes Sud jeunesse, elle est l’autrice dans la collection “Ceux qui ont dit non” de Lucie Aubrac : “Non au nazisme”, Simone Veil : “Non aux avortements clandestins”, Célestin Freinet : “Non à l’ennui à l’école”, Nadia Murad : "Non à l'esclavage sexuel" ainsi que co-autrice de Non à l’intolérance, Non à l’indifférence et Non à l’individualisme.

Son ouvrage, La dictature nous avait jetés là (Actes Sud jeunesse, 2018) est un un récit poignant sur la dictature et l’exil forcé d’une famille chilienne à travers les yeux d’une petite fille, Maria.

En 2022, elle publie Il y a ce que je suis qui retrace le parcours difficile de Malik Soarès, abandonné par ses parents alors qu’il n’était encore qu’un bébé, et qui restera en famille d’accueil jusqu’à sa majorité.

Et en 2024, Tu peux en sortir ! Anorexie, boulimie, etc., un documentaire pour aider les jeunes victimes de troubles d'alimentation et Djaïli Amadou Amal, non aux mariages forcés.



Elsa Solal dirige des ateliers d’écriture et enseigne à l’université de la Sorbonne Nouvelle, Paris-III. Elle est également auteur de scénarios pour la télévision ainsi que de récits et de pièces pour jeune public. Dans la collection “Ceux qui ont dit non”, on lui doit plusieurs ouvrages : Léonard Peltier : “non au massacre du peuple indien” , Angela Davis, non à l'oppression et Joséphine Baker : "Non aux stéréotypes" ainsi que deux nouvelles dans les collectifs Non à l’individualisme (2011) et Non à l’indifférence (2013). Elle vit à Paris.



titretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitre
titretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitretitre